Ligne Kôki

Nos artisans ont choisi les techniques d'assemblage parmi le large éventail proposé par l'ébénisterie japonaise.

Pour ce qui est du style, ils ont le choix entre les assemblages cachés et les visibles, et peuvent en jouer à loisir (par exemple assemblage cachés à l’extérieur du meuble, et visibles à l’intérieur des tiroirs). L’assemblage caché est synonyme de raffinement, en permettant à l’œil de se porter sur les autres détails (la planéité et la brillance de la laque, la qualité des ferrures, etc.). A l’opposé, les assemblages visibles insistent sur le travail de l'artisan-ébéniste, en faisant de la technique d’assemblage un élément décoratif, et relèvent ainsi de l'artisanat mingeimingei
Artisanat. On pourra citer la queue d’aronde et ses nombreuses variations, ou les fines chevilles de bois.

Par ailleurs, la fabrication artisanale est gage d'une qualité de fabrication inégalable. Cela est particulièrement important lorsque l'on travaille des matières vivantes comme le bois et la laque, car chaque pièce aura un comportement particulier, que seule l'expérience de l'artisan pourra prédire. Chaque porte, chaque tiroir, est ajusté à l'emplacement qui l'accueillera.

Le ciseau à bois, le rabot, le maillet sont les principaux outils de nos artisans.

Tous les tansutansu
Meuble de rangement japonais (commode, buffet, etc.) de notre ligne d'exception Kôki sont recouverts d'une épaisse laque naturelle. C'est une différence majeure par rapport aux meubles laqués généralement disponibles sur le marché (meubles italiens, etc.), qui, même pour les plus haut de gamme, utilisent des laques chimiques (dérivées de pétrole). La finition faisant en grande partie la beauté, et la valeur d'un meuble, l'utilisation d'une laque naturelle est un critère déterminant.

La finition en laque, matériau considéré comme exceptionnel par les Japonais (dans tous les sens du terme : par ses qualités, sa rareté, son prix -plusieurs centaines d'euros le litre-, la délicatesse de sa préparation, le besoin d'une expertise de l'artisan laqueur) fait de nos meubles de la ligne Kôki un véritable mobilier d'art, où chaque meuble est unique.

Pour les somptueux tansutansu
Meuble de rangement japonais (commode, buffet, etc.) de ligne Kôki, nos fournisseurs proposent 3 finitions naturelles : la laque essuyée, la laque brillante, et la laque cajou.

La laque brillante : Assurément la finition la plus raffinée et la plus représentative du Japon. Souvent utilisée en noir ou rouge vermillon sur les bols, les plateaux ou les boîtes, elle est également occasionnellement utilisée dans l'ébénisterie, mais limitée aux meubles les plus exclusifs (de par son prix -plusieurs centaines d'euros le litre- et de la délicatesse du processus de laquage).
Nos artisans nous proposent, en plus de ces 2 couleurs classiques une palette de couleurs à la fois très originale, et dans la pure tradition des couleurs japonaises (jaune, vert, bleu, blanc, rose-sakurasakura
Fleur de cerisier). La laque brillante transparente (marron foncé) est également très recherchée, car elle permet de bénéficier à la fois de l'effet miroir et de laisser deviner les motifs du keyakikeyaki
Orme du Japon, bois très dense à beaux motifs, utilisé au Japon pour fabriquer les objets en bois de valeur sous la laque. 
La laque traditionnelle japonaise (urushiurushi
Laque traditionnelle japonaise) est inégalée dans toute l'Asie, en particulier grâce à la passion des artisans japonais à la rendre si plane et brillante.
Le laquage est un travail répétitif de plusieurs centaines d'opérations qui demanderont jusqu'à 4 mois à l'artisan pour terminer son meuble. S'alterneront l'application de la laque, le séchage en muromuro
Etuve pour le séchage de la laque traditionnelle, le polissage méticuleux au charbon ou à la pierre douce. Chacune de ces opérations peut demander plus d'un jour, et sera répétée avec la même passion à chacune des dix couches. C'est là le secret de cette finition exceptionnelle. Inévitablement, c'est la finition la plus chère.

La laque essuyée : Il s'agit de la même laque traditionnelle extraite du laquier urushiurushi
Laque traditionnelle japonaise, toute aussi délicate à transformer et à appliquer, mais on la conserve ici transparente et ton bois, et on utilise une technique consistant à "essuyer" la laque, afin de laisser ressortir les veines du bois (très léger relief). Tout en restant très raffiné, cela donne donc un aspect plus rustique que la laque brillante. C'était la finition majoritairement utilisée sur les tansutansu
Meuble de rangement japonais (commode, buffet, etc.) anciens, que s'offraient les riches marchands. Avec la technique de "l'essuyé", le nombre de couches et le travail de polissage est un peu moindre (7 couches), et il en résulte un coût de fabrication au meuble d'environ 30% inférieur.

La laque cajou, ou baume de cajou : Egalement une laque naturelle, le baume de cajou est extrait de la coque des noix de cajou, à la différence de la laque traditionnelle qui est extraite du laquier. 

Cette finition, proposée par un seul de nos artisans, ne manque pas d'attrait, car elle permet d'avoir un meuble avec un rendu très proche de la laque brillante, dans un large choix de couleurs, à un coût environ 30% moins cher que pour un meuble en laque brillante traditionnelle.